Une mise à jour majeure d’Inkscape est sortie le 1er Mai 2020, après 3 ans sans nouvelles versions. Cette nouvelle version vient nous rendre la vie plus simple, plus belle et avec un tas de nouvelles fonctionnalités. Dans cet article je ne présenterais pas toutes les nouveautés mais vous pourrez les retrouver en cliquant ici.
Nouvelles icônes et thème noir
La première nouveauté que l’on va découvrir dès le lancement de l’application ce sont les boutons et l’interface, qui sont bien plus visible qu’avant. Vous pouvez même changer le pack d’icônes pour un pack plus moderne mais aussi modifier les couleurs de ces icônes.
Toujours dans le même registre on peut maintenant changer le thème et passer d’un thème clair à un thème sombre. Idéal pour se reposer les yeux.
Outil de texte
L’amélioration des outils de texte est lui aussi de la partie, c’était un des points noirs d’Inkscape mais il semblerait que les choses évolues un des exemples notable est la largeur réglable d’un texte en continu (c’est à dire sans saut de ligne).
Vision rayon X
Ceux qui utilisent d’autres logiciels de dessin vectoriel comme « Illustrator » seront familier avec le concept de rayon X qui vous permettra notamment de sélectionner plus facilement un objet caché parmi l’ensemble des objets.
Pour activer le rayon X allez simplement dans “Affichage” -> “Mode rayons X” maintenant si vous cliquez sur un chemin bien précis vous sélectionnez l’objet auquel il appartient.
Une autre méthode est d’aller dans “Affichage” -> “Mode d’affichage scindé”, dans ce mode vous pouvez déplacer le curseur ou cliquer sur les flèches pour changer la partie que vous voulez voir apparaître en rayon X.
Alignement sur l’espace de travail
Si vous ouvrez votre fenêtre “aligner et distribuer” vous remarquez un nouveau bouton dans le coin gauche de la fenêtre. Il va vous permettre d’aligner des objets directement dans l’espace de travail.
Une fois activé, si vous sélectionnez plusieurs objets vous pourrez en cliquant trois fois dessus vous pourrez faire apparaître des poignets d’alignements.
Effets de chemin interactif
Dans la fenêtre “Effet de chemin” ajoutez un nouvel effet en cliquant sur “+” un onglet s’ouvre avec les effets à sélectionner. Vous pouvez maintenant rechercher vos effets avec la barre de recherche interactive.
Plusieurs nouveaux effets de chemin sont disponible comme :
Les contours en pointillés, mesure de segments et bien d’autres
Pour tous les effets vous pourrez définir les valeurs par défaut pour la prochaine utilisation que vous en ferez.
Mentions spéciales
Si vous utilisez un moniteur 4K vous pourrez maintenant distinguer les icônes ce qui n’était pas le cas avant.
Si vous dessinez avec une tablette graphique il y a eu beaucoup d’amélioration sur la prise en charge du stylet mais aussi la possibilité de tourner la zone de travail avec Ctrl+Maj+Molette.
Voilà ce sont les évolutions notables de cette version 1.0, pour plus de détails sur cette nouvelle version n’hésitez pas à aller sur le wiki et installer vous même Inkscape 1.0
Il y a maintenant un peu moins d’une année j’ai décidé de créer un nouveau jeu vidéo sur mon temps libre. Pour compliquer la chose j’ai pris la décision de documenter chaque étape de la réalisation de ce jeu en réalisant des vidéos accessible à tous sur la plateforme Youtube.
Ce sont déjà 13 vidéos qui expliquent :
Les différences entre jeu de société et jeu vidéo
La recherche d’idées
L’utilisation de 3 tableaux (compétences, idées, objectifs)
La réalisation des dessins préparatoires
La programmation d’une carte constituée d’hexagones
La modélisation d’un Bulldozer
La création d’animation sur Blender pour Unity
L’intégration des éléments dans Unity
La réalisation de test en vue d’améliorer le jeu
La création de l’interface utilisateur
La publication du jeu sur le Google Play Store
La création d’une IA
Les principes de la monétisation appliqué à Unity
L’aventure « vidéo créative » a commencée le 25 septembre. Depuis quelque temps j’avais commencer à transcrire le jeu de société « pingouins » en version jouable sur mobile pour pouvoir y jouer partout. J’avais en tête un jeu présentant des « nains mineurs » sur des plaques de lave au fond d’une mine qui se battraient pour obtenir le plus de cristaux… Cette première version n’a jamais officiellement vue le jour. Divers raisons en sont la cause :
Les personnages n’étaient pas assez imposant pour rendre bien à l’écran, ce qui les rends indistinguable sur une multitude de cases.
L’animation des personnages demandait beaucoup de temps, ce qui est une ressource rare pour un développeur indépendant et seul.
La programmation de l’IA demandait des ressources de plus en plus grandes ou des modifications de plus en plus lourdes, dû au choix de conception à la base de la création du jeu.
L’ajout d’une boutique en jeu pour vendre des « skins » d’armures pour nos nains aurait demandé presque autant voir plus de temps que de créer l’ensemble du jeu.
La quasi impossibilité de rendre le jeu multijoueur, rendu impossible par les choix de conception. Notamment par le fait de ne pas considérer une partie comme une simple succession d’action sur un plateau donné.
Il y a surement beaucoup d’autres points qui m’ont décidé à arrêter et à reprendre de zéro le développement du jeu, mais j’ai listé les points sur lesquels je me suis amélioré dans la nouvelle version Bulldozer !
Maintenant que vous connaissez l’histoire qui a permis à « Bulldozer » de voir le jour. Vous pouvez remonter plus haut et regarder mes vidéos ou télécharger le jeu.
Quand un système informatique n’est pas au point ça m’énerve. D’autant plus quand c’est un grand groupe de télécommunication qui pense mal ses processus.
Dans un premier temps vous devez trouver le chemin vers la première étape de résiliation. Ce n’est pas chose facile mais en même temps, ça se comprend. Il ne faut pas rendre la vie facile à ceux qui veulent se désabonner de vos services.
Une fois que vous avez trouvé ce lien, vous arrivez enfin sur une page qui vous parle. On vous explique en toute simplicité le processus de résiliation. Ça a l’air carré, bien pensé, on est sous le charme. On a presque plus envie de partir…
Puis se suivent les encarts qui ne correspondent pas à votre cas mais que vous vous devez de lire pour être sûr de ne rien faire de travers. Jusqu’à ce que vous arriviez en bas de page à nouveau.
Je suis dans un « autre cas de résiliation », sympathique encore faut il être sûr que je ne suis pas dans un « autre motif légitime » comme il est indiqué dans l’encart au-dessus.
Bon je clique quand même pour ouvrir cet énième encart.
Félicitation à l’ergonome. On cache des boutons par des boutons. On évite par la même occasion que les petits malins puissent utiliser la fonction de recherche dans la page pour trouver l’information qu’ils recherchent. En plus on voit un nouveau bouton à cliquer ! Super, moi qui n’avait plus jouer au labyrinthe depuis longtemps, je suis servi.
Vous cliquez pour être rappelé et là c’est le retour aux années 2000. Chez Orange quand vous avez un forfait mobile et un forfait internet et que vous voulez résiliez on ne sait pas vous proposer vos numéros sur lequel vous appeler, ni les lignes qui pourraient être concernées…
Remarqué aussi qu’ici la seule chose qu’on vous sépcifie c’est que le premier champ est obligatoire. On est samedi et je suis motivé, malgré une pointe d’énervement que je sens venir. Je saisie donc mon numéro de portable et mon numéro de ligne concerné.
J’appuie sur suivant. Quelques secondes mon portable sonne. J’attends 3 secondes avant de décrocher. Une voix robotique me signifie « Au revoir et à bientôt chez Orange » et après 10 secondes et un petit jingle, ça raccroche à l’autre bout de la ligne.
Je suis bluffé ! Ok, ils ne savent pas proposer des informations automatiquement et l’ergonomie est un peu douteuse mais un appel de 15 secondes pour résilier ça laisse rêveur.
Maintenant j’attends que ma demande soit confirmée par mail et SMS comme écrit dans leur encart « Résilier en 4 étapes » (d’ailleurs je n’ai pas forcément saisie un mail ou un numéro de téléphone qui peut recevoir un SMS).
J’attends jusqu’au mardi suivant. Soit 4 jours. Quand je décide de retenter l’opération. Rebelote pour toutes les étapes ci-dessus. Mais cette fois je n’indique pas mon numéro de ligne.
Une femme décroche (ou un robot très bien entrainé, allez savoir). Je lui explique mon problème du samedi. Qu’elle feint de ne pas comprendre. Suis je le seul à me faire avoir ? Rien n’est moins sûr. Elle me demande mon numéro de ligne qui enfaite n’est pas le numéro de téléphone associé au contrat mais un numéro choisi arbitrairement par Orange et que vous retrouvez à quelques endroits (quand ça veut bien charger).
Je lui fourni et elle en profite que je n’ai encore jamais fait de demande de résiliation pour mon contrat, puis me fait patienter. Après quelques minutes d’attente elle me certifie que la résiliation s’est bien passée.
Conclusion
Avec ce genre de méthode, un grand groupe comme Orange peut s’assurer quelques jours de facturation de plus par résiliant. En terme de retombée financière, par exemple, pour une offre fibre à plus de 40€ par mois, 4 jours de plus, c’est 5 euros facturés en plus par rapport à une résiliation qui marcherait du premier coup.
Le calvaire de la résiliation se ressent dans ces 3 éléments
l’ergonomie
la description et le suivi de la procédure
ainsi que par inexistence de l’aide par pré-remplisage
Ces manques montrent un grand manque d’attention porté à ceux qui souhaitent résilier, quel qu’en soit le motif. En tant que consommateur ce n’est pas ce genre de processus qui donnent envie de se réabonner de si tôt, même si pour le reste le service est relativement bon.
Le dernier point sur lequel il pourrait y avoir une amélioration c’est le passage par une conseillère, qui n’est là que pour recliquer elle même sur un bouton pour valider ma résiliation et m’expliquer en trois phrases comment je vais rendre mes boites et mes câbles le tout en une dizaine de minute.
Après tout et pour ma consolation, les 5 euros que je paierais en plus avec mes 4 jours d’attentes en vain serviront surement à payer cette conseillère qui passe ses journées à cliquer et répéter les mêmes phrases jours après jours à chaque client.
Aujourd’hui j’ai installé Python et Django sur mon système Windows pour essayer de faire un petit site web rapidement, disons avant la fin de la journée.
Je commence donc ma configuration sur mon système Windows et en parallèle je fais la même chose en SSH sur une console MSYS2,une VM en mode console d’un système linux pour faire simple.
Sur windows je teste alors que sur la console MYSYS je suis connecté à mon serveur dédié de l’autre côté de la France mon serveur de production en quelque sorte.
Arrivé à l’étape d’installation de Django sur mon Windows, j’ai un message qui attire mon attention. Il semblerait qu’il manque un chemin dans PATH.
Pas de soucis. Touche Windows, j’écris « path » et j’appuie sur entrée. Je me retrouve sur les propriétés système.
Un clic de plus sur « Variables d’environnement… » et je me retrouve devant deux choix.
Variables utilisateur pour MonOrdinateur
Variables système
Dans les deux cas j’ai accès à une variable PATH que je peux modifier. Je ne me pose pas plus de questions et je modifie la variable Path dans variables système et y ajoute mon chemin.
Je valide tout, je suis content, tout va marcher et la commande
django-admin --version
devrait enfin m’afficher quelque chose à l’écran. Mais ce n’est pas le cas…
Je retourne dans les propriétés système et je commence vraiment à avoir peur. Plus aucuns chemins n’est accessible dans la liste PATH des variables système. Je pose la question à mon moteur de recherche qui m’indique qu’une restauration est le seul moyen de retrouver mes données perdues. Mais pour cela, il faut un point de restauration.
Je n’ai pas de point de restauration actif, la protection du système semble désactivée.
Je continue les recherches avec de moins en moins d’espoir de pouvoir redémarrer mon système dans de bonne condition. Pour ce qui ne le savent pas, les variables système dans PATH conditionnent beaucoup de chemins vers des exécutables utiles au bon fonctionnement de votre ordinateur.
Plus d’une heure passe, en désespoir de cause je récupère quelques PATH sur un autre ordinateur et un ami m’envoie les siens, mais je vois bien qu’il n’y a pas tous les chemins que j’avais avant de tout casser.
Quand mes recherches prennent un tournant inattendu. Je trouve enfin quelque chose d’intéressant. On peut exécuter la commande set pour lister et modifier les variables d’environnement et système propre à l’exécution d’un interpréteur de commande (CMD). D’ailleurs si on modifie des chemins dans l’interpréteur et qu’on le quitte, les chemins ajoutés ne sont pas sauvegardés. De la même manière si j’ai modifié les variables PATH par l’interface graphique sans relancer l’interpréteur celui-ci connait encore les anciennes valeurs de PATH.
J’ai un sursaut d’excitation. Est-ce que j’ai encore une CMD ouverte ?
Malheureursment non. Je n’ai plus aucune CMD ouvertes dans la barre des tâches. Par contre il y a toujours MYSYS ouvert avec une connexion SSH en cours vers mon serveur.
Se pourrait-il que j’avais la solution pour récupérer mes variables système PATH sous les yeux depuis le début ?
Après avoir mis fin à la connexion ssh avec le serveur. Le verdict. Je tape au hasard la commande Windows « SET » dans l’interpréteur MYSYS Linux. Un résultat ! Peut être que j’ai de la chance après tout ? Je fracasse la molette pour remonter rapidement tout en haut de la sortie affichée, quand enfin j’ai ce que je cherchais !
Toutes mes variables PATH gardées en mémoire par MSYS2. Avec pour seul inconvénient un typage Unix et non Windows. Dix minutes plus tard j’ai mes variables système PATH d’origine. Et en bonus, j’ai même compris mon erreur. J’aurais du mettre mon chemin dans les variables utilisateur et vérifier qu’il était bien écrit. En plus j’aurais pu tester que tout fonctionne en le faisant avec la commande set en console avant de faire la modification réel.
Conclusion
Si vous perdez toutes vos variables système ou variables utilisateur sur Windows vous pouvez les récupérer en dernier recours si il vous reste une console ouverte avant la réalisation des modifications qui ont détruits vos chemins. Pour les trouver il suffit de taper la commande « set » ou « path » dans cette console et de récupérer et mettre en forme les chemins, puis de les réinsérer par l’interface graphique dans PATH en vérifiant si ce sont des variables utilisateur ou système.
Pour la petite astuce, ne faites pas comme moi et pensez à faire des points de restauration système réguliers.