Citation [15] – Amos Burton

– La civilisation, c’est ce qui fait que les gens respectent leur prochain. Débarrassez-vous de la première et vous ne pouvez plus compter sur les seconds.

Amos Burton, Les Jeux de Némésis – James S. A. Corey

– On dirait que vous avez déjà fait ça, nota-t-elle.
– J’ai même grandi comme ça. Tous ces gens ne font que combler leur retard. Nous sommes des humains. Nous sommes tribaux. Plus la situation est stable, plus la tribu est grande. Les membres d’une même bande, les habitants d’un même pays, ou d’une même planète. Et là, un bouleversement arrive, et la tribu se réduit.

Amos Burton, Les Jeux de Némésis – James S. A. Corey

Alex se vantait d’être capable de s’entendre avec n’importe qui au sein d’un équipage, et Amos n’était pas une exception. C’était un homme sans sous-texte. Lorsqu’il déclarait qu’il avait besoin de rester seul un moment, c’était parce qu’il avait besoin de rester seul un moment. Quand Alex lui proposait de venir regarder le dernier film néo-noir sorti sur Terre qu’il venait de télécharger, sa réponse était toujours et seulement la réponse à la question. Il n’avait aucun penchant pour la médisance, la sanction sociale ou le complot visant à isoler l’autre. Toute chose était ce qu’elle était, point final.

Les Jeux de Némésis – James S. A. Corey

Citation [14] – Lessons from Major Dick Winters

Winters believed that the cornerstone of character was honesty, and that from there you worked to develop a moral compass that was guided by the virtues of courage, fairness, consistency, selflessness, and respect for your fellow men. He felt that integrity was paramount as well, noting that “it is easier to do the right thing when everyone is looking,” but “more difficult to do what you should do when you are alone.”

To these core values, Winters added his own ascetic precepts, choosing to abstain from canoodling with women, drinking alcohol (he was a lifelong teetotaler), and, as we shall see, swearing.

For Winters, keeping his personal honor code was a matter of integrity and self-respect; he wished to be able to look in the mirror and hold his head high. He also believed that moral excellence kept the mind pure and sharp, and enabled a man “to make decisions quickly and correctly.”

[…]

Winters believed that this kind of dedication to maintaining integrity made him a better commander and earned the loyalty of the men who served under him. One of his favorite maxims was “Lead from the front!” and he felt it his duty to command his men from a position that was beyond reproach; he never wanted his behavior to serve as grounds for charges of hypocrisy or act as a distraction

[…]

Many monks take some kind of vow of silence upon entering a religious order. This usually doesn’t require not speaking at all, but rather speaking only at certain times, and even then avoiding trivial conversation and useless and unnecessary words. Since thoughts influence words, and words in turn influence thoughts, ascetics believe that garrulous speech inhibits the development of self-knowledge, access to deity, and the ability to live more harmoniously with one’s spiritual path.

Here again, Winters proved monkish in temperament — a generally reserved and quiet man, he wasn’t one for idle chit-chat. When he spoke; you knew he had something important to say.

He also stripped his speech of all profanity — believing such words were needless and unbecoming of an officer and a gentleman. Vulgarities disrupted the stillness of mind he worked so hard to cultivate; he understood the secret encapsulated by the Benedictine monk Andrew Marr: “Silence is not a mere absence of words or thoughts — it is a positive and substantive reality.”

The Way of the Monastic Warrior: Lessons from Major Dick Winters

Citation [16] – Dalinar Kholin

Échange entre Dalinar et Navani au sujet des hauts-princes.

– Écoutez-moi, Dalinar, dit-elle en le faisant pivoter pour qu’il la regarde droit dans les yeux. Est-il jamais sorti quoi que ce soit de bon lorsqu’un père a détesté ses enfants ?
– Je ne les déteste pas.
– Vous haïssez leurs excès, répondit-elle, et vous êtes tout près de leur appliquer la même émotion. Ils mènent les vies qu’ils ont toujours connues, celles dont la société leur a enseigné qu’elles étaient adéquates. Vous ne les transformerez pas en les méprisant. Vous n’êtes pas Malice; ce n’est pas à vous qu’il revient de les dédaigner. Votre travail consiste à les approuver, à les encourager. Dirigez-les, Dalinar.

Il inspira profondément et hocha la tête.

Le Livre des Radieux – Brandon Sanderson

Citation [13] – Jashna Kholin

– Ils vont essayer de vous définir par quelque chose que vous n’êtes pas. Ne les laissez pas faire. Je peux être une érudite, une femme, une historienne, une Radieuse – les gens essaieront malgré tout de me classer dans la catégorie même qui fait de moi une étrangère. Ils veulent, ironiquement, la chose que je ne fais pas et que je pense pas être le signe principal de mon identité. J’ai toujours rejeté cette façon de procéder, et continuerai à le faire.

Jasnah Kholin, Les Archives de Roshar, Justicière 1 – Brandon Sanderson

Citation [13] – Abbé Sieyès

Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-même la loi; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.

Abbé Sieyès, 7 septembre 1789.