[Processus de fabrication] Fabrication artisanale d’une cotte de mailles.

Histoire de la cotte de mailles.

Depuis l’époque celtique, la fabrication du fil de fer, élément de base de la cotte de mailles semble être connu. Il faut savoir que l’époque celtique s’étale sur plus d’un millénaire et demi. D’environ 1millénaire av J.-C jusqu’au Vème siècle. Située en France et alentours. Mais l’origine de la cotte de mailles semble être gauloise, puis aurait été adoptée par les légions romaines, qui en ont été le principale vecteur de diffusion. Cependant, il semblerait que ce type de défense ait aussi été découvert au moins une fois en Chine.

Prérequis à la fabrication de la cotte de mailles.

  • Fil de fer, acier, ou alu diamètre 1.6-2.2mm.
  • Tige métallique d’une longueur d’environ 1 mètre et de l’épaisseur de vos anneaux diamètre 6-10mm.
  • Pince coupante et 2 pinces plates.
  • Scie à métaux.
  • Un espace de travail.
  • Des vieux gants.
  • Du temps et de l’envie !

Outillage pour cotte de mailles

Avant de commencer quoi que se soit, il vous faut réunir le matériel exposé ci-dessus comme vous pouvez le voir sur la photo.

Étape 1:

Tordez la tige que vous avez sélectionnée pour fabriquer vos anneaux, pour en faire une manivelle. Et croyez moi c’est bien plus simple que de garder la tige toute droite. Pour la tordre faites tourner vos méninges, coincez la barre sous vos pieds, dans un étaux … et utilisé votre force brute pour le reste.

Après avoir tordu la tige en forme de manivelle vous devez encore vous munir d’une scie à métaux pour découper une encoche assez large pour faire passer votre fil de fer. Cette encoche permettra de bloquer le fil de fer dans le but de l’enrouler autour de la tige à l’étape suivante.

Après avoir obtenu la manivelle qui vous servira bientôt, il est temps de passer à l’étape de création des ressorts.

Étape 2:

D’ici quelques minutes vous pourrez peut-être admirer votre premier anneau ! Mais, avant d’obtenir des anneaux il vous faut donner la forme d’anneau à votre fil de fer brute et donc fabriquer un ressort. Saisissez-vous de votre bobine de fil coupez un bout suffisamment long, de l’ordre de quelques mètres en fonction de vos envies et de la longueur de votre manivelle (vous pourrez juger de la distance de fil qu’il vous faut après plusieurs essais).

Fil dans une main et manivelle dans l’autre, vous êtes fin près à … vous servir de vos bras et de vos doigts. Que vous sentirez si vous décidez de faire plusieurs ressorts d’affilés. À  moins que vous m’ayez devancé et que vous ayez conçu l’enrouleuse semi-automatique de fil de fer avant moi ! Ce qui ne devrait pas encore être le cas si vous lisez cette ligne.

Suivez les indications fournies dans les photos suivantes (et leur légende) pour avoir votre ressort fin près à être découpé en anneaux ! Arrivé à la fin faite attention de ne pas vous blessez même avec les gants… Ensuite retirez le ressort de la manivelle !

   


Étape 3:

Après avoir fabriqué votre/vos ressort(s) il vous faut le(s) découper de façon à obtenir des anneaux ! La manipulation est très simple quoique vous sentirez votre/vos main(s) si le fil que vous avez choisi est épais. Mais prenez le du bon côté vous économiserez et les machines de musculation et le temps que vous ne passerez pas dessus.

Revenons en à nos anneaux. Un des seuls conseils que j’ai à vous donnez ici et de couper le plus droit possible de façon à ne pas avoir d’anneaux arrondis ou aplatis quand vous les refermerez. Et cela en fonction de la pince coupante dont vous êtes équipé. Petite note: j’utilise une pince coupante à tête droite. Mais vous pouvez très bien utiliser une pince coupante à tête frontale, ce qui est d’ailleurs conseillé sur certain site internet !

Étape 4:

Voilà une suite de petit visuel comparable à un long discours, pour plus de clarté. Adressez vos questions ou demandes d’éclaircissements dans la partie commentaire.

   

   

   

   

   

Assemblage, récapitulatif:

  1. Assemblez un anneau avec deux autres anneaux, fermez.
  2. Répétez la manipulation au minimum deux fois.
  3. Prenez un nouvel anneau, écartez le.
  4. Faites passer deux fois deux anneaux des deux assemblages précédents
  5. Refaites la manip. plusieurs fois. Entassez les.
  6. Dépliez les pour avoir deux « vagues » dans un sens, une centrale dans l’autre.
  7. Prenez deux assemblages ainsi obtenus, et deux anneaux que vous écartez.
  8. Passez les deux anneaux écartés dans les deux anneaux centraux tout en respectant le sens de la vague centrale.
  9. Refaite la manipulation autant de fois que la longueur que vous désirez.
  10. Une fois que vous avez deux bandes de la longueur désirée.
  11. Attachez les en passant un anneaux préalablement écarté dans 2 anneaux de chaque bande tout en respectant le sens des vagues. (Le même que la vague centrale).
  12. Refermez, et refaite cette étape aussi longtemps que vous désirez pour assembler les deux parties.

Nombre premier: test de primalité

Comme annoncé dans mon dernier article, concernant l’algorithme de recherche des nombres premiers, nous allons nous pencher sur différents tests de primalité d’un point de vue plus mathématique. Néanmoins, cela devrait rester abordable, nul besoin de la connaissance des espaces vectoriels pour comprendre :D.

Méthode naïve:

Il suffit de diviser le nombre n dont on veut tester la primalité par tous les nombres de 2 à √n, car si n = p * q et dans ce cas, on a: p <= √n et q<= √n. En effet, supposons que        p >= q > √n; p > √n, q > √n; p*q > √n   -> absurde car n = p*q. On peut encore améliorer le test et ne tester que les nombres impairs une fois que la division par 2 a échoué. La complexité de ce test est exp( 1/2 * log n ).

Test de Fermat:

Rappel: Si n est premier et si a < n, alors a^(n-1) ≡ 1 mod n.                                 Conséquences:
Soit a < n,  Si a ^(n-1) ≠ 1 mod n alors n n’est pas premier.                                                 Ce test élimine mais ne confirme pas. Il est possible de déterminer si le nombre n’est pas premier. La réciproque est fausse.

Test de Lucas-Lehmer:

Si p est premier, le nombre de Mersenne Mp d’indice p est défini par: Mp = 2^p  –  1 .       On définit une suite Sn par S2 = 4 et Sn = (S(n-1))² – 2.                                                        Alors, Mp est premier ssi Mp divise Sp, c’est-à-dire: Sp ≡ 0 mod p.

11 Mars 2011, une année après le drame !

Séisme Japonais

Source visuelle: « Kanpai.fr »

Il y a un an jour pour jour, au Japon. Une petite pensée pour tout ceux qui l’ont vécu ! Le tremblement de terre qui nous fait tous trembler !

Mais que pouvons-nous faire contre la nature..

Cette catastrophe tant naturelle qu’humaine (nucléaire) pousse nos gouvernements à penser à d’autres solutions viables de production d’énergie, même s’ils ne semblent pas pressés d’en trouver !

Dans un monde où l’or noir est devenu indispensable, que pouvons nous dire de l’électricité, pouvons nous nous en passer ? Sûrement pas ! Alors quelle sera l’évolution qui permettra d’en produire sans risquer la vie de milliers de personnes et de milliers de kilomètres carrés de terrains fertiles et habitables ?

Le Raspberry Pi

Un ordinateur complet pour 25 euros, de la science fiction ? Eh ben figurez vous que non, depuis quelques temps, un projet fait fureur sur le net. Il s’agit du Raspberry Pi, un Le Raspberry Piordinateur aussi petit qu’une carte de crédit.

Proposé de base avec un noyaux linux (Debian), il intègre de nombreux logiciels dédiés à la programmation, ainsi que le navigateur web Midori réputé pour être l’un des plus légers jamais conçus, il permet un navigation fluide, malgré la faible configuration de la machine.

Les concepteurs du Raspberry pi proposent deux modèles (A et B) relativement similaires.  Les deux intègrent un processeur ARM (Architecture très répandu dans l’informatique embarquée) d’une puissance 700 MHz. Pour l’affichage, nous disposons d’une sortie vidéo composite standard (RCA) ainsi que d’une sortie HDMI. Pour ce qui est de la mémoire le Raspberry Pi inclut 256 Mo de mémoire vive (SDRAM) et un port pour une carte SD qui fait office de disque dur. Pour les périphérique seul le strict nécessaire à été gardé : un ou deux ports USB (selon le modèle choisit) et une prise RJ45 pour la connexion réseau (seulement sur le modèle B). Le tout est alimenté en 5V (micro usb, ou alimentation externe).

Interessant par son prix et son bouquet software, cet ordinateur est adapté non seulement aux « grands bidouilleurs », mais aussi aux débutants. De plus, couplé avec un arduino, il offre aussi de nombreuse possibilité au niveau informatique embarquée.

Vous désirez vous en procurer un ? Désolé, mais 2h après sa commercialisation (Mercredi 29 février), les 10 000 étaient déjà tous vendus. Une seconde vague est a prévoir, alors restez patients !

Site officiel : http://www.raspberrypi.org/