Si c’est gratuit…

Comme beaucoup d’entre nous, j’ai vu un jour débarquer cette petite phrase. Petite phrase qui se répète maintenant à tort et à travers dans tout média. « Si c’est gratuit… ». La phrase est accrocheuse, la rime est là, suffisante ce me semble. Et pourtant.

Je crois que ce slogan est sorti de ce que je désignerai par le terme de « milieu libriste », c’est-à-dire des gens soucieux des droits associés à l’utilisation d’un logiciel, qui se préoccupent des conditions d’utilisation d’un service, de ce que l’on fait avec leurs données et par extension, leur vie privée. Je crois que ce slogan était destiné à lutter contre les plateformes, Facebook, Google, Microsoft et autres, pour forcer les gens à réfléchir à ce qu’ils échangent en acceptant d’utiliser un service gratuit, proposé par une multi-nationale côté en bourse et faisant des millions (des milliards) en chiffres d’affaires. Et pourtant.

Et pourtant, je me suis toujours demandé si ce slogan n’est pas contre-productif. « Si c’est gratuit… ». C’est le problème du slogan simple, de la construction logique « si…, alors… ». Car si nous suivons ce que nous propose cette phrase, qu’en est-il alors du logiciel libre, des créations publiées en Creative Commons (pour ne citer qu’elles) ? Mon système d’exploitation est libre… et gratuit, que devrais-je donc en déduire ?

Bref, j’ai toujours trouvé ce slogan bancal et réducteur. Bien sûr, le public averti connaît les problématiques, a écouté au moins une fois la conférence de Stallman et sait bien qu’un logiciel peut être libre et ne pas être gratuit. « Free as in freedom, not as in free beer ». Libre comme dans liberté, pas comme dans bière gratuite.

Que pensera donc une personne à qui on aura rabâché « si c’est gratuit… », et qui, se renseignant sur les alternatives, apprendrait qu’une grande partie sont gratuites (car tenues à bout de bras, au quotidien, par des passionnés) ? Le comble.

« …, c’est toi le produit ! »

Finalement, l’essentiel réside, peut-être, simplement dans la prise de conscience…

YtAutoDark – Publication de la version 2

Youtube ayant mis à jour le code des menus de ses pages, j’ai constaté depuis quelques jours que lorsque mon extension avait terminé d’effectuer l’activation du thème sombre de Youtube, le menu n’était pas fermé automatiquement comme avant.

Après quelques heures à parcourir une nouvelle fois le code HTML du site, je suis parvenu à une nouvelle version qui me semble satisfaisante. Le processus est bien plus lent qu’avant car celui-ci doit attendre le chargement du contenu des menus, arrivé avec le nouveau code de Youtube, ce qui n’était pas totalement nécessaire. J’ai également ralenti un peu l’enchaînement des étapes du processus d’activation du thème sombre, il n’est pas impossible que je le diminue ou le supprime complètement dans les prochaines semaines, une fois que j’aurais l’assurance de la stabilité de cette version.

Côté modification, j’ai également allongé le temps pendant lequel l’extension tente de procéder au changement, celui-ci passe de 10 à 15 secondes, car j’ai constaté des temps de chargement du contenu des menus de plusieurs secondes au moment des tests. Une fois ces 15 secondes écoulées, si le thème sombre n’est pas activé, l’extension repasse sur l’ancienne manière de réaliser l’activation avec une fenêtre de 10 secondes (celle-ci étant toujours fonctionnelle, avec néanmoins le problème cosmétique du menu restant ouvert).

Enfin, dans les modifications non visibles pour l’utilisateur, j’ai ajouté un système de log me permettant de suivre les actions effectuées par l’extension et ainsi de faciliter le débogage en cas de problème. Afin de s’assurer de ne pas conserver les logs activés dans la version publiée de l’extension, j’ai écrit quelques lignes en NodeJs, pour vérifier l’état d’activation des logs et faire échouer l’étape de build si besoin.

La version Chrome a également été mise à jour. Par ailleurs, j’ai constaté par hasard que l’interface Youtube change lorsqu’on navigue en étant connecté avec un compte Google, ce qui n’est pas mon cas, sauf dans mon navigateur professionnel avec mon compte pro. Les menus utilisés par l’extension n’étant pas présent (en tout cas, pas totalement au même endroit), il n’est pas dit que l’extension fonctionne pour les personnes connectées à Youtube. De plus, je me demande si le paramètre du thème n’est pas retenu dans les paramètres liés au compte, dans le cas d’une navigation en mode connecté. Quoi qu’il en soit, ce point n’est pas une priorité pour le moment; j’y jetterais peut-être un œil par curiosité si je décide d’y accorder du temps.

Comme toujours, j’espère que l’extension pourra être utile à ceux qui l’auront installé et qu’elle continuera de fonctionner chez le plus grand nombre, aussi bien qu’elle fonctionne dans mon navigateur. Commentaires et remarques à la suite ou sur Github, et si l’extension vous plaît, 5 petites étoiles sur la page de l’extension font toujours plaisir.

FreshTomato v2020.2

J’ai migré mon router vers la version 2020.2 de FreshTomato. Quelques sueurs froides en essayant de me reconnecter à l’interface d’admin. Le couple login/mot de passe à utiliser cette fois est : root/password.

Idem, si vous n’avez pas changer le nom du compte dans votre configuration, après restauration, il faudra utiliser root à la place de admin.

À première vue, toutes les fonctionnalités que j’utilise semblent fonctionner correctement. Toutefois, comme sur la version précédente, la tentative de création d’une interface sans fil virtuelle, pour la mise en place d’un réseau wifi invité séparé du réseau principal, ne fonctionne pas, car celle-ci conduit à rendre inutilisable l’ensemble des réseaux wifi configurés.

Carnet 6 – Confinement

Après maintenant plus d’un mois de confinement seul dans mon appartement, je prends un peu de temps pour écrire quelques lignes, sans objectif, ni fil directeur, si ce n’est quelques réflexions techniques des dernières semaines. Pas de grands changements pour moi en cette période, j’ai la chance de pouvoir faire du télétravail et d’être sur une mission qui le permet. Les interlocuteurs principaux de notre équipe résidant au Canada, nous sommes habitués à échanger en mode asynchrone pour que les informations circulent malgré le peu d’heures de travail en simultanée.

Pas de grands changements non plus du côté infrastructure de mon réseau, ou de mes services auto-hébergés. Avec les années, l’ensemble à gagner en cohérence et en stabilité, ce qui m’a permis de gagner en tranquillité d’esprit. J’ai plusieurs idées qui flottent dans mon esprit pour la prochaine itération, sans avoir vraiment pris forme pour l’instant :

  • L’amélioration de la segmentation réseau de mon LAN, en fait partie, pour séparer les différents contextes et appareils.
  • L’assemblage d’une machine serveur très basse consommation en remplacement du PI remplissant actuellement ce rôle, ou remplacer le stockage sur carte SD par un montage propre avec disque SDD.
  • La mise à jour du serveur hébergeant Unicoda est également à prévoir.

En parallèle, mon intérêt se porte doucement vers la domotique et l’électronique, en particulier, du côté capteurs autonomes à base de carte ESP8266 ou ESP32. Je commence donc les expérimentations avec panneau solaire, batterie et carte de gestion d’alimentation.

Autre sujet que j’évoquerai peut-être plus en détails dans avenir plus au moins lointain, la gestion de mes connaissances. Outre ce site, j’avais commencé, il y a plusieurs mois, à remplir une sorte de wiki et j’ai découvert récemment le principe du « Zettelkasten », où chaque idée fait l’objet d’une note, d’une entrée dans le Zettelkasten. J’en suis au stade d’expérimentation. En outre, la gestion des connaissances me renvoie en partie à la gestion de mes documents numériques, pour lesquels il manque encore une hiérarchie, une organisation, pour tout ce qui n’est pas photo, vidéo ou son. Système de gestion qui devrait permettre d’empêcher l’accumulation de documents d’intérêt temporaire, ou en tout cas, faciliter l’archivage et prévenir le tri de contenu périodique, tout en garantissant la synchronisation avec le NAS comme point d’autorité.

Quelques bugs persistants dans le fonctionnement du son sur mon système Arch Linux, et un bip dérangeant dans les consoles Webstorm sur chaque exécution de commande, laissent poindre qu’il est peut-être temps de réinstaller le système pour repartir sur des bases saines et profiter des connaissances acquises après des années d’utilisation. Et soyons fous, de scripter entièrement le processus de réinstallation et de réinitialisation des données du système, comme c’est déjà le cas pour mes services auto-hébergés.

Bref, comme souvent, beaucoup d’idées se bousculent dans ma tête, chacune à un stade de maturation différent. Le temps n’étant pas extensible, l’une ou l’autre aura la priorité selon l’envie et l’intérêt de la mise en œuvre. Je remarque néanmoins que, souvent, commencer à poser les bases de l’idée, définir quelques étapes, quelques objectifs, aident à entreprendre la réalisation et à repousser la distraction facile de média comme la télévision (autre sujet intéressant qu’il me plairait d’aborder un jour plus longuement).

Pour finir et clore cet énoncé un peu décousu, j’ajouterai que j’utilise désormais un clavier QWERTY au travail au quotidien, et que j’apprécie beaucoup l’agence des touches pour tout ce qui touche à la programmation : crochets et accolades en particulier. C’est évidemment bien moins pratique pour rédiger du français avec toutes les lettres accentuées.

Enfin, en cette période d’incertitudes tant sanitaires qu’économiques, chers lecteurs, portez-vous bien et prenez soin de vos proches. À la prochaine, et bon vent !