Fin juin, je suis parti avec un petit groupe d’aventuriers vers l’ouest de la France, afin de relever un défi d’envergure. Chacun de nous avait prévu son matériel : roues, chaussons, platines, roulements, … Les esprits étaient plus ou moins reposés, les corps prêts à en découdre.
C’est donc bien chargé que nous sommes arrivés au camping du circuit des 24h du Mans, dans la ville du Mans comme vous l’aurez compris. Comme nous, de nombreuses équipes de niveaux variés ont fait le déplacement; une partie en bus, d’autres en camping car, certains en mini-bus, les derniers en voiture et les plus courageux en train. Une bonne ambiance règne dans le camping, occupé par une multitude de nationalités, français bien sûr, mais aussi : allemands, anglais, espagnols et danois.
Partis à quatre de Strasbourg, notre cinquième coéquipier nous rejoint en début de soirée. L’équipe est au complet; le sixième s’étant blessé peu avant la date de la compétition; sans que nous lui trouvions un remplaçant.
Après une nuit quelque peu agitée – à cause de gens s’essayant à la slackline une bière à la main à 1h du matin – le début d’une longue journée s’annonce. Bien que la compétition ne commence qu’à 16h, il y a bien des choses à faire avant le coup d’envoi de ces 24h du Mans roller 2015. Récupération des dossards et des puces, petit-déjeuner et c’est déjà l’heure de la parade et de découvrir pour la première fois le circuit ainsi que sa montée du Dunlop dont j’ai tant entendu parlé. Une majorité d’équipe sont présentes pour cet événement d’avant course, c’est une véritable explosion de couleurs qui envahit l’asphalte noir du circuit.