Déploiement d’un routeur R7000 supplémentaire sous FreshTomato

Ca y est, le domicile parentale est enfin équipé en fibre optique, en remplacement d’une connexion Adsl vieillissante. Si la qualité et la stabilité du signal s’est donc grandement améliorée, l’organisation physique du réseau a quelque peu changée. La box fibre du fournisseur d’accès se retrouve à la cave, avec l’impact que vous devinez sur la couverture du signal WiFi.

Pour palier au problème, et plutôt que de souscrire à une option de répétiteur WiFi facturée mensuellement, je me suis procuré un routeur R7000 d’occasion. Comme d’habitude, plutôt que de rester sur le firmware Netgear, j’ai immédiatement procédé à l’installation de FreshTomato, pour disposer d’un système bien plus à jour et de nombreuses fonctionnalités supplémentaires, en particulier: des règles de filtrage DNS directement au niveau du routeur.

Sans rentrer dans les détails, la procédure d’installation tient en quelques étapes:

Principales difficultés dans l’opération: ne pas oublier qu’il faut commencer par installer l’image initial et ensuite, trouver ou retrouver les couples utilisateur/mot de passe à utiliser pour chaque image. Ce qui nous donne:

  • initial: admin/@newdig ou root/admin
  • AIO: root/admin

Et pour de plus amples détails, direction la documentation en anglais: Installing FreshTomato.

Adieu Netgear… Ou pas.

Avant de commencer

Petite histoire de mise à jour Netgear imposant la création d’un compte utilisateur pour l’utilisation de certains des produits.

Ou comment éviter de dire n’importe quoi, en procédant à quelques vérifications.

Adieu Netgear

Pour la gestion de mon réseau, j’avais fait le choix de m’équiper avec de l’équipement de la marque Netgear, switchs et routeurs. Envisageant de faire l’acquisition d’une switch 24 ports une bonne fois pour toutes, j’envisageais d’en choisir un de la même marque que les autres, n’ayant pas eu de problème avec les précédents.

À compter d’aujourd’hui, il y a peu de chance que ce soit encore le cas à l’avenir. En effet, avec la version 1.0.5.4 de son firmware pour le modèle de switch GC108P / GC108PP, il est nécessaire de créer un compte Netgear Cloud pour avoir accès à toutes les fonctionnalités de l’appareil en termes de configuration. Netgear, dans un élan de bonté, permet néanmoins 3 connexions sans compte. Par contre, difficile de savoir si cette obligation s’étendra à terme à tous les appareils de la marque ou non, mais une l’ajout d’une telle obligation est un signal d’alerte à considérer.

Donc en résumer, pour configurer un produit pouvant fonctionner sur un réseau interne non connecté à internet, Netgear me force à m’inscrire et utiliser un compte utilisateur chez eux. Merci, mais non merci. J’ajoute donc Netgear à la liste des marques dont je n’achèterais pas de produits à l’avenir.

Je vais aller regarder ce que propose Mikrotik, dont j’ai entendu de bons retours. Pour la partie routeur, j’utilise du matériel Netgear, mais avec un firmware alternatif; je suis donc tranquille de ce côté-là pour l’instant (sinon, je m’orienterai vers Mikrotik ou un Turris Omnia).

Adieu Netgear !

La note de mise à jour Netgear incriminée.
La discussion liée sur HackerNews.

Ou pas

Après avoir écrit ces quelques lignes, et avant de publier, je me suis forcé à effectuer quelques recherches supplémentaires. Il semble donc que ces limitations de connexion soient propres à une gamme de switchs vendus spécifiquement avec du « Cloud Management » et souvent nommé « Smart Pro » dans la gamme de produits Netgear.

Une recherche google avec les bons filtres permet d’isoler la liste des produits concernés, liste qui reste limitée. Faut-il en déduire que le fabricant déploiera cette obligation sur l’ensemble de ses produits ? L’avenir nous le dira.

Il n’y a donc finalement pas d’obligation à éviter Netgear, mais seulement la nécessité de se renseigner correctement sur le produit dont on souhaite faire l’acquisition, afin de vérifier que celui-ci conviendra pour l’usage que nous souhaitons en faire.
Comme souvent.