Il y a quelques mois j’ai créé un prototype de jeu vidéo basé sur un jeu de société que j’apprécie nommé pingouin dans lequel on amasse des points en récupérant des poissons en déplaçant des pingouins sur des cases de banquises hexagonales.
Ce qui ne devait être qu’un prototype
Au début de ce projet mon but était de travailler sur des algorithmes de déplacements hexagonaux simples. Mais aussi de réfléchir et d’implémenter mon propre système d’intelligence artificielle. Ou encore de rendre le jeu multijoueur.
Tout était bien parti
Je me suis pris au jeu et j’ai fini par réaliser le jeu en 3 étapes
- Créer le prototype jouable en mode console
- Transfert du code dans Unity et création de l’affichage
- Développement du mode multijoueur / jeu contre l’ordinateur
La première étape m’a pris 5 soirées, la seconde 2 soirées
Quand tout a dérapé
J’ai pris la décision de créer une interface avec un écran d’accueil, un écran de paramétrage de la partie, etc ce qui m’a pris plus de 10 bonnes soirées et 1 ou 2 week-end. Et c’est là que les temps de développement ont explosés mettant en péril la publication de mon projet.
Certes j’avais une interface graphique mais il fallait revoir la gestion du plateau, les couleurs, la police d’écriture, la génération du plateau et cela plusieurs fois. Chaque modification qui n’avait pas été prévue à commencer à me prendre un temps monstrueux jusqu’à ce que je ne prenne presque plus de plaisir sur ce projet. J’ai quand même persisté en ajoutant le jeu contre l’ordinateur et en réfléchissant à l’implémentation du mode multijoueur. Mais le mal était fait. J’avais visé trop haut pour une aventure de codeur en solitaire sur mon temps libre.
Une lumière au bout du tunnel
J’ai profité de l’été pour regagner quelques forces et reprendre des activités un peu plus sociales comme les barbecues ou les sorties au lac. Suite à de nombreuses discussions, des connaissances m’ont fait comprendre une chose importante à propos de mes différents projets.
Mes projets sont une source d’inspiration
Ce n’est pas parce que je galère qu’il ne faut pas persister et que la direction n’est pas la bonne, au contraire. Toutes les personnes avec qui j’ai parlé cet été m’ont avouées la suprématie de l’informatique dans le monde du travail et même dans la vie de tous les jours. Ils ont réussi à me faire prendre conscience de la force de mes compétences. Et à me rappeler toutes les galères que j’ai surmontées tout au long de mon parcours ce qui a fini par me décider à promouvoir plus mes projets et à mettre en avant mes réflexions, mes échecs, mes découvertes et mes réussites.
Ce qui m’a conduit à créer des vidéos
Il faut cultiver notre jardin, par cette phrase de Candide écrit par Voltaire j’entends désormais bien plus que le simple fait de reprendre chaque année un carré de terre pour en faire jaillir de beaux fruits et légumes. En effet, ça fait plus d’une dizaine d’année que je cultive moi même des connaissances en partageant une partie de ma production mais en oubliant une étape importante. Celle d’en partager les graines. Ces graines ce sont mes vidéos.
Et apprendre à mieux maitriser le sujet
En créant des vidéos j’ai commencé une nouvelle activité. La rédaction et la recherche d’informations pertinentes en plus du montage vidéo et de la création de contenu. Tout ça dans le but de mieux maitriser mon sujet et que la graine prenne dans mon audience.
Et c’est pourquoi
J’ai imaginé une nouvelle série de vidéos qui démarre par l’analyse entre les jeux de société auxquels j’aime jouer et leur portage en jeux vidéo. Ce qui implique toute une analyse comparative des avantage et des inconvénients de ces deux pratiques. Je découvre moi même un nouvel éclairage sur ce qui manquait à mon prototype initial et que j’aimerais pouvoir transmettre dans le futur par l’intermédiaire de mes vidéos.
Enfin la vidéo
Elle est à regarder sans modération. Et à partager si elle vous plait.
Pour mieux comprendre
Si vous ne l’avez pas encore vue, vous pouvez regarder ma série de trois vidéos qui traite de la création d’un jeu de société en utilisant uniquement un ordinateur, un logiciel libre de dessin vectoriel « Inkscape » ainsi qu’une imprimante et une paire de ciseaux ou un cutter.