Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-même la loi; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.
Abbé Sieyès, 7 septembre 1789.