Il y a de cela sept années environ, j’avais fait l’acquisition d’un ordinateur portable de marque Asus, à savoir le modèle UX31E. Celui-ci m’a accompagné pendant mes études et dans les pérégrinations qui ont suivi les années suivantes, lorsque le besoin d’emmener un ordinateur portable se faisait sentir.
Dernièrement, plusieurs touches du clavier ont commencé à dysfonctionner sérieusement, jusqu’à rendre quasiment impossible le processus de connexion et compromettant donc une utilisation apaisée de l’ordinateur. Résistant à l’envie de balancer le tout par la fenêtre après une vingtaine de tentative de connexion ratée, je me suis donc mis en tête de remplacer le clavier défectueux.
A l’aide d’une série de tournevis de précision, je me suis donc attelé au démontage pièce par pièce de l’ordinateur, afin de dégager le clavier des composants qui le recouvrent. L’opération en soi n’est pas spécialement compliquée, pour peu que l’on prenne son temps, que l’on note l’ordre de démontage et que l’on classe les vis retirées.
Pour avoir une idée des différentes étapes, j’ai pris connaissance du guide « Replacing an Ultrabook (Asus UX21E) keyboard« , qui ne correspond pas à 100%, mais dont les similitudes sont suffisantes pour être d’une aide précieuse. L’essentiel étant de ne surtout pas forcer pour le démontage des composants et autres câbles de connexion. Sur mon modèle en particulier, l’une des vis de la carte mère est cachée par la carte SSD elle-même vissée à la carte mère.
Une fois le clavier remplacé, on remonte tout en sens inverse, en prenant soin de ne pas oublier une quelconque connexion et on croise les doigts pour que ça démarre correctement. Après quelques secondes d’attente, le terminal apparaît, me demandant d’entrer mon login. Quelques appuis sur le nouveau clavier et les touches autrefois défectueuses, me confirme rapidement que la réparation est un succès.
Bref, une vingtaine d’euros, quelques tournevis, et un peu d’huile de coude m’auront permis de prolonger la vie de mon ordinateur. Si ce n’est pas forcément le modèle que je choisirais, si le choix était à refaire, il aurait été dommage de mettre l’ensemble de la machine au rebu, pour un simple problème de clavier. Cette petite réparation me permet donc de donner une deuxième vie à cet ordinateur; qui ne soit pas statique, un clavier externe pour prothèse, ni celle d’une reconversion en serveur. C’est sur ces quelques lignes que je vous laisse : j’ai 2GB de mises à jour à appliquer.